samedi 20 septembre 2008

Mes deux premiers jours en Chine



到北京了

(Arrivé à Pékin !)




  1. La grande arrivée au petit matin ; 在旅馆 (à l’hôtel)

Nimen Hao (bonjour à tous), aujourd’hui on est vendredi 19 septembre, et je suis à l’hôtel, avec une tasse de thé au jasmin (en fait je découvre que j’adore boire de l’eau chaude), bien décidé à vous donner enfin mes premières nouvelles. On en est déjà loin de l’avion, du léger pincement au ventre (de cœur je n’ai pas) au moment du décollage… De toutes façon l’embarquement, l’attente à l’aéroport et tout le vol avec Zheng, mon tuteur francophone en Chine, étaient super sympa. D’entrée il m’a permis de le tutoyer, il est très bavard, bienveillant et simple.


Après l’atterrissage à Pékin (après une belle vue sur le désert de Gobi, puis les montagnes), on a pris le taxi (ma première fois), qui coûte rien ici.

Il est censé faire frais à Pékin (genre 20°C max), vu que c’est la fin d’été-début d’Automne, mais là il fait anormalement chaud et humide, et on est très vite tout poisseux. Il a fait assez beau les deux premiers jours, j’ai même vu le ciel bleu, j’ai connu Pékin-la-respirable, la durée des JO ou seuls les véhicules pairs circulent les jours pairs et vice-versa. Hélas cette mesure providentielle prend fin demain, puisque tous les athlètes des Paralympic Games et les touristes qui vont avec seront envolés. Mais ils n’ont pas pensé au petit stagiaire français qui va payer ses poumons pendant tout un mois !


MA Yué (= Lune CHEVAL) la secrétaire de Zheng (qui parle aussi français), nous attendait à mon hôtel, le grand hôtel Poly Plaza, un truc luxueux, qui dispose heureusement d’une annexe avec des chambres moins chères mais tout-à-fait confortables ! Enfin c’est quand même la classe de dire : « je suis descendu au Poly Plaza » non ? si si, je vous assure.

En tout cas j’ai tout ce qu’il faut : télé, internet, douche –ça sert beaucoup vu la moiteur de l’air, …

Instrument vital ici, la bouilloire électrique et les sachets de thé noir et vert (au jasmin, trop bon) au nom de l’hotel. (l’eau du robinet pas potable). Bref, me voilà installé !

Après je me suis baladé tout le reste de l’aprem, dans le quartier. Ya vraiment de quoi marcher dans ce patelin. Premières photos, j’ai tripé sur les cyclistes en tous genres, mais c’est chiant parce que ça se fait pas de prendre les gens de près, et je me sens pas encore de leur demander.


A première vue, Pékin ressemble un peu à New York, ou à la Défense, mais avec plus d’arbres et plein de vélos.


Un trip vélos (voir la galerie sur flickr, ya un lien à droite )


Ca contraste avec la vue de ma fenêtre :


  1. Premières bouffes ( 第一个反)

La grosse difficulté réside d’une part dans le choix de ce que tu vas manger, secundo dans la façon de le demander, pas en anglais parce que ça le fait pas du tout, et de toutes façon c’est pas dit qu’ils le parlent.

Donc, le premier midi, au sortir de ma sieste, je me balade vite fait. N'osant pas attaquer direct pas un resto ou un marchant, je rentre dans le Wu Mart, supermarché. Et là, je revis un vieux rêve que j’avais fait, où j’étais dans un supermarché à Pékin, complètement paumé parce que je ne connaissais aucun des trucs sur les rayons. Un autre univers quoi. Et ben là, c’était ça !! Déjà, les prix c’est pas évident de s’habituer : 12 (yuan, monnaie chinoise) c’est cher ou pas pour une pomme ? ça c’est quand tu reconnais le produit ! (et encore, voilà la pomme, de la taille d’un petit melon)

C’est là que tu réalises vraiment que c’est handicapant de pas lire les caractères. En plus je voulais absolument manger chinois !!

Enfin je me lance vers une sorte de traiteur intégré qui vend des trucs prêts à consommer. Je demande, en galérant bien comme y faut et après 10 min d'hésitations, un de ces pains cuits à la vapeur qui ressemble à des "brioches au porc" goûtées en France. Finalement ça se passe bien, ils me demandent d’où je viens. Faguoren ? (français), je crois qu’ils sont contents de voir un étranger essayer de parler chinois, et les dégats de Sakouzi ont l’air assez limités. Le type commence à mimer du tennis, donc je crois qu’on est fichés pour pratiquer beaucoup ce sport…La honte, au pays du badminton. Mais je sais pas encore dire que je suis fan de badminton, c’est la merde…

C’était cool, je sors dans la rue pour manger mon truc... Et là grosse déception, le pain est nature, fourré au pain, quoi, sec, estouffadou au possible. Mais, bon, c’est pas grave c’est chinois. Ca n’a aucun goût, c’est dégueux, mais c’est chinois ! Le dessert est assez sec aussi, même type de brioche avec quelques fruits secs (eux aussi) dedans, ça fait beaucoup de sec tout ça.

Plus tard, j’ai compris que les pains-vapeur comme ça, se mangent à la place du riz en accompagnement des plats, tout s’esplique.


Le soir, j’ai plus la motive de retenter ce genre d’expérience, bien crevé par le décalage horaire. Je vais donc au macdo (je sais que je ne suis pas le seul à avoir eu cette faiblesse), croyant savoir ce que j’allais trouver. En fait c’était plutôt meilleur qu’en France, le sandwich au poulet grillé était épicé, pas mal, mais plus cher qu’un vrai restaurant !


  1. Mon petit quotidien se met en place ; le deuxième jour :

Le lendemain, c’était plus correct niveau bouffe. Thé et gâteau de lune le matin (c’est la fin de la période donc ils les bradent), et cantine chinoise dans l’immeuble où il ya le petit bureau de Zheng et Yué (INRA-CIRAD). On peut prendre à emporter et on mange tous les trois dans le bureau, bonne ambiance, plaisanteries et discussion boulot se mélangent. Je galère encore un peu avec les baguettes et je refuse de faire comme Zheng, qui depuis le temps qu’il vient en France, s’est mis aux couverts, au café, et rêve de croissants.



Je vais au bureau à pied, j’y suis en 5-10 min, ya une grosse rue à traverser. Enfin c’est une petite avenue pour ici, mais ça doit pas être loin de la largeur des champzélizés parce que ya des voies exprès pour les 2 ou 3 roues de chaque côté. J’ai mis du temps à comprendre comment était régie la circulation : les feux pour les voitures sont après le carrefour en fait. Heureusement il est pas prévu que je conduise. Même à vélo ce serait risqué parce que c’est quand même assez freestyle au niveau des vélos, vélos électriques, scooters, vélos à trois roues avec benne intégrée, taxis, etc. Et les momes de 3 ans sont debout à l’avant des scooters, sans aucune protection. Les klaxons ça y va, de jour comme de nuit, mais c’est jamais en s’énervant comme les français, c’est juste pour dire gentiment aux piétons, pousse toi si tu veux pas mourir.

On a ouvert mon compte, ça y est j’ai des yuans. Merci Mao! J’ai converti mes 50 derniers euros ce qui m’a fait 500 yuan, je suis riche, sachant que la bouffe est au moins 3 fois moins chère ici (resto correct pour 10-20 yuans soit un ou deux euros).

Maintenant j’ai aussi un tel portable, une carte de métro type Naviguo faite en 30 sec au guichet. Ca aussi ça coute que dalle, 20 cts d’euro par trajet en métro + rer. Ils encouragent les transports en commun.

Bref je suis un parfait citizen pékinois moderne, équipé, en pleine forme. Aucun problème de tourista, en faisant attention à l’eau, et puis avec tout le riz que je m’enfile à la cantine, je vais bientôt devoir faire exprès de boire l’eau du robinet ! Voilà voilà.


Votre dévoué Gnocchiman from beijing

3 commentaires:

Prechiblog a dit…

I whish you good luck (好运) in the beautiful city of 北京.
Peter

Bastien MORIZE a dit…

thank's, that is nice of you !!
So you have been there ! what places did you like perticulary ?
bastien.morize@hotmail.fr

Anonyme a dit…

c'est où qu'on laisse des commentaires ??? lol

tchussss bastoun (c<3c)